Un savoir faire qui fait tapisserie
Installée depuis moins de deux ans à l'angle des rues d'Ambrail et de l'Abbé Friesenhauser, l'atelier discret de Marie-Jo Finance, artisan-tapissière, subit une double punition. Comme tous les autres commerçants non alimentaire, deux mois de fermeture pour les raisons sanitaires, puis après une réouverture plein d'allant et la reprise de ses activités, le blocage de la rue d'Ambrail pour les travaux de voirie de septembre jusqu'en novembre.
Du bon coté des choses
Porteuse d'un métier d'art qui perdure, Marie-Jo dans ses 20 m2 d'atelier boutique accompagne ses clients de sa connaissance en tissus et techniques. Philosophe, elle ne se plaint pas trop des travaux qui limitent bien évidemment la visibilité de son exploitation. « Il faut bien que cela se fasse. Et en règle générale, il faut prendre le bon coté des choses. Les piétons , quand ils réussissent à franchir les tranchées, ont plus de temps à consacrer à la lecture de mes devantures, à la découverte de mon savoir-faire, de mes tissus et de mes meubles. Ce qui n'est pas le cas avec les automobilistes ».